C'est une journée très spéciale . . . qui commence vers quatre heures . . . du matin !!!
A part pour Roger qui a choisi la seule ascension de la Bonette, tout le monde est debout pour le petit déjeuner.
Après un brin de toilette, il reste l'habillage et le remplissage des bidons. Les couples vélo-cyclistes sont alors prêts au départ.
Pour pimenter la journée, Raymond trouve son vélo avec une roue à plat au moment de rejoindre la ligne de départ... La majorité du groupe l'a attendu pour ne pas le laisser rouler tout seul de bon matin. Finalement, il a pu démarrer en même que l'ensemble des partants.
Dès la sortie de Barcelonnette, des groupes se composent, selon le rythme plus ou moins élevé (voire très élevé). Derrière, il y a ceux qui comptent bien parcourir le circuit proposé, mais sans idée de réaliser un chrono à tout casser. Cette page fera référence aux péripéties de ces derniers.
Le jour pointe doucement, Raymond emmène un peloton.
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La vallée de l'Ubaye est facile à descendre pour aller grimper les deux premiers cols communs à tous les parcours. Le changement de rythme est brutal quand on rentre dans les rampes de Pontis toutes en lacets...
premier col, et pas le plus facile des circuits : Pontis. Il est 6h30 et les premiers sont passés depuis un moment.
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plus long mais beaucoup plus régulier le deuxième col : Saint Jean. Il est 8h30.
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Il faut maintenant rentrer à Barcelonnette pour pointer la feuille de route. Remonter la vallée de l'Ubaye alors que le vent de face se lève ne facilite pas la partie de manivelles... Heureusement, nous roulerons en peloton avec une assez bonne organisation dans la prise de relais. Quelques-uns se sont entêtés à rouler seuls face au vent. Ils le regretteront . . . plus tard.
pause bienvenue pour ravitailler et descendre un peu de la selle.
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Après le pointage à Barcelonnette, vient le temps d'aller voir le Col d'Allos.
troisième col : Allos Il est midi.
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Lors de la descente, se pose le choix de filer à Barcelonnette déjeuner, ou enchaîner vers le col de la Cayolle. Finalement, la solution de la sagesse (direction Barcelonnette pour le repas) est prise.
Une fois ce réconfort passé, il faut aller pointer au Col de la Bonette, plus haute route d'Europe... Comme si ce n'était pas assez difficile, un bel orage de montagne a enrichi le parcours !!! Malgré les bourrasques et la pluie diluvienne, Jacques, Laurent, Jérôme, Pierre I et Robert (avec un col de plus pour Robert...) ont réussi à aller pointer au sommet.
La dernière heure de montée sous les hallebardes d'une pluie d'orage comme ils savent les mitonner en montagne... Il fallait braver cela pour pouvoir pointer au Col de la Bonette. L'organisation avait arrêté les concurrents un peu après notre passage.
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Le plus dur restait à venir. Descendre en vélo quand on est à 2000m d'altitude, sous la pluie, trempés et un peu (?) émoussés par les efforts précédents est très limite question sécurité.
Jérôme et Pierre I ont réussi à descendre assez rapidement jusqu'à Barcelonnette. Ils sont toutefois arrivés transis et ont mis du temps avant de se réchauffer.
Pour les trois autres "Fondus", il s'est avéré plus sage de ne pas faire la descente sur le vélo : capacité de freinage presque nulle, frigorifiés, et tremblants de tous leurs membres. Ils sont donc descendus à pied. Ce fut un Grand Moment !!!
Les chaussures vélo ne permettent pas de marcher facilement avec les cales à l'avant. Sous la pluie, cela revient à marcher sur du savon... Donc, descente en chaussette.
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Pour ne pas heurter les personnes sensibles, nous nous abstiendrons d'exposer ici l'état des chaussettes à l'issue des deux heures de marche sur le goudron, les gravillons et l'eau ruisselante... Paix à leurs fibres.
Quand l'organisation a dépêché deux fourgons pour rapatrier les cyclistes frigorifiés, les trois lascars (et quelques autres restés vers les casernes de Restefond) ne se sont pas fait priés pour se mettre à l'abri et au chaud... Merci aux organisateurs.
La journée a été bien tronquée par cette descente en fourgon. Rentrés rapidement pour prendre une douche, tout le groupe était réuni vers 20 heures à l'hébergement.
Une partie des participants de la journée a pu faire l'aller retour à la Bonette sans encombre juste avant l'orage (Serge, Jean et Bernard par exemple). Arrivés vers 16h20 au sommet, nos cinq lascars sont tombés juste au milieu de l'orage... Vers 19h, les cyslistes suivants ont pu à nouveau faire l'ascension de ce col.
L'organisation, qui ne fait pas les choses à moitié, avait concocté une pasta party pour tous les participants et les accompagnateurs. Nous nous y sommes donc tous rendus pour nous restaurer dans une bonne ambiance, malgré la fatigue générale.
Personne n'a vraiment traîné pour aller se coucher ce soir là.
Voici la liste des nouveaux "fondus" du groupe : Jérôme, Jean, Pierre I, Bernard, Jean-Pierre, Jacques, Serge sont devenus MEMBRES.
Personne n'est devenu maître ou grand maître, les autres ayant connu fortune ou infortune (pannes, chaussettes trouées, etc...), mais vous avez tous participé à aider les enfants malades de la muco. MERCI pour eux.
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Après une bonne nuit, nous nous sommes retrouvés dimanche matin pour le petit déjeuner qui précèdait l'envolée permettant le retour dans nos chaumières respectives.
Cette semaine a permis d'accumuler d'excellents souvenirs. Ce reportage serait incomplet s'il y manquait la page bonus habituelle... Cliquez sur ce paragraphe pour y parvenir.
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